Objets de départ

Venu tout droit du passé sans avoir prévu le coup, Eddy possède seulement les affaires qu’il avait sur lui au moment des faits. C’est à dire :
-Ses fringues.
- Son fidèle couteau à cran d’arrêt avec lequel il a racketté à plusieurs reprises de pauvres gens innocents et qu’il a malheureusement utilisé quelques fois pour un usage purement offensif contre d’autres racailles ennemies. Il sert cependant bien plus souvent à intimider. C’est un simple couteau à cran d’arrêt avec une poignée en bois sombre.
-Un paquet de Lucky Strikes contenant encore une quinzaine de clopes accompagné d’un vieux zippo usé.
-Une paire de lunettes de moto (vintage de nos jours).
-Une Harley Davidson Fl Hydra Glide de 1952, vert kaki mat, avec un crâne blanc de profil d’un côté du réservoir et écrit « Viet Nam is a mistake. » de l’autre côté. Elle appartenait à son défunt père et il y tient plus qu’à la prunelle de ses yeux.

Capacités et Particularités en détails

Mon gars, le gang se laisse pas faire, alors crois moi, la baston tu vas t’y retrouver, a force de cogner, te faire cogner, de planter, te faire planter, tu finis par apprendre, et tes burnes font que grossir en même temps. Dans le coin mon surnom c’est « Slice », tu devines pourquoi ?
Bien joué ! J’ai fini par maîtriser le couteau, et crois moi je sais frapper la ou ça fait mal. Ca fait quelques années que je traîne dans le coin, je fais pleins de conneries et jusque là je suis toujours entier ! Forge toi un corps ! Devient endurant! T’auras pas toujours ta bécane pour échapper aux flics. Imagine le scénar, tu cognes un mec d’un autre gang, tout se passe tranquillement, t’es poli, ton genou a dis bonjour à son putain de nez. Et là, paf ! Une putain de sirène. Ta bécane est pas là tu l’as laissé en réparation. Tu ferais quoi ?
BIEN ! TU TE CASSES ! Et hésites pas à renverser les putains de poubelles derrière toi, avec un peu de chance un de ces c*nnards de flics se pétera la gueule en marchant sur de la merde. Et ça te laisse juste plus de temps pour t’échapper dans les ruelles. Si t’as la confiance tu peux essayer de te cacher mais franchement, je te le déconseille. Tu veux des conseils pour quoi d’autres ? Oh, mécanique et conduite. Bien, bien. T’as quoi comme bécane ?
Bon choix. Elles tiennent bien la route. Mon conseil perso :apprend parfaitement à contrôler ton bolide, si t’es capable de faire des dérapages au bon moment tu te garanties l’avantage de la surprise . Et sinon mon coco, assure toi d’avoir toujours une sortie de secours, que ce soit une petite ruelle étroite, une grande route ou même un parc. Surveille toujours autour de toi. Et prends soin de ta bécane, assure toi qu’elle soit toujours au top. Regarde, mon bébé date de 58 et elle est toujours au taquet, grâce a mes bons soins. T’apprendra sur le tas. Tu resteras avec moi quelques temps. Hein petit nouveau. T’apprendra avec moi, s’agirait pas que tu t’abîmes ou que t’abîmes ta bécane. Et tu verras, en quelques mois t’auras de bonnes bases, en quelques années tu seras un membre efficace.

En effet, a force de se battre et de chercher les embrouilles, le jeune délinquant maintenant adulte a eu le temps de développer une certaine force et de bons réflexes, en même temps qu’une bonne maîtrise de son fidèle cran d’arrêt, préférant viser des points sensibles non-létaux, certes, il est violent, mais ce n’est pas un meurtrier.De plus, pour fuir la police et les ennemis trop puissants, il développa un assez bon cardio ainsi qu’une agilité quelques peu poussée.
Quand à tout ce qui touche à sa moto, à son bébé, il l’a appris sur le tas, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Et bien lui il réparait sa bécane, parfois celle de ces potes et de temps en temps quelques autres véhicules. Il a pendant un temps essayé de bosser légalement dans un garage mais son patron n’appréciant pas de voir le jeune homme se cacher chez lui pour échapper à la police finit par le viré. Au moins avait-il appris de bonnes bases de mécanique. La conduite, elle, est venue après de nombreuses courses-poursuites dans les rues de Philadelphie. Il se vante d’ailleurs souvent d’être capable de se mettre debout sur sa moto en route, mais en est-il vraiment capable ?

Physique

Question style mon con, t’as encore pas mal de truc à apprendre. C’est bien sympa d’avoir rejoint le gang mais va falloir faire quelque chose là. Pour commencer, ta veste est sympa c’est sur, mais rien ne vaut le cuir. Une putain de veste en cuir. Ample ou serrée, les deux sont biens. Tout dépend de toi. En dessous, tu met ce que tu veux, une chemise, un t-shirt, un débardeur. Ce que tu veux ! Tant que c’est dans ton style et que tu le portes bien, ça sera parfait. Par contre si tu mets une chemise, t’es obligé de la mettre dans le futal. D’ailleurs, question futal t’es bon ! Un jean un peu moulant c’est parfait, mais jamais de pattes d’eph, c’est dégueulasse. Un pantalon en cuir c’est pas mal aussi si t’aimes être serré, mais question style, je trouves que le jean est bien mieux. Pour tenir tout ça, une bonne vieille ceinture en cuir, et la boucle en métal qui l’accompagne. Niveau godasses, met des rangers, c’est parfait pour piétiner de l’enc*lé. Mais des bonnes vieilles chaussures en cuir noir c’est plutôt pas mal. Après le reste c’est du détail. Regarde moi j’ai des gants en cuir et les lunettes de moto, avec en bonus le gros bracelet en cuir, tout ça c’est juste des accessoires. Mais ça plaît aux filles.
Bon après tes cheveux faut aussi changer, regarde ma coupe, l’elephant’s trunk, c’est comme ça qu’il faut faire, avec du gel, et si t’es chaud tu peux faire ça avec de la graisse de ta bécane héhéhé ! A priori si t’as tout ça tu vas commencer à intéresser de la minette. Mais ton physique compte aussi, tiens regarde. HEY ? SANDY ?
-Ouais ?
-Viens la. Hey, qu’est ce qu’il te plaît chez moi ?
Il se leva et s’approcha de la jolie fille d’un pâs sûr.
-Alors ?
- Bah voyons joli garçon, t’es beau gosse et tu le sais.
Un sourire charmeur se dessina sur son visage.
-Je peux avoir plus de détails ? Décris moi allez.
-Hm...bah, t’es assez grand, t’es plutôt musclé en plus.
-C’est tout ce que tu me trouves ?
-Arrête. Tu sais bien que t’es beau ! Je sais pas moi. T’as le visage fin, t’as un regard profond.
- Vas-y continue, continue.
-Ton sourire est juste magnifique...ton petit cul bien moulé... je sais pas moi ! T’es beau gosse et c’est tout espèce d’idiot !
Il l’attrapa par la taille et l’embrassa. Il adore qu’on lui dise qu’il est beau. Il sait qu’il l’est, mais que quelqu’un d’autre lui dise est encore meilleur. À ses yeux, son visage est parfait, le visage fin, les yeux souvent un peu fermé mais un regard de braise se lit dans ses pupilles marrons clair. Ses oreilles ne sont ni trop grandes ni trop petites, son nez un peu en trompette fait de même. Il se rase régulièrement afin de garder un visage sans poils, si ce n’est ces sourcils, noir, d’une taille accordé au reste, pas trop grande, pas trop petite ! Sa coupe de cheveux joue beaucoup, ses cheveux noirs en arrière, avec la mèche typique du greaser. Depuis le film avec Travolta, ça marche à fond sur les minettes, et en plus, ça lui va bien. Il est relativement grand, faisant 1m82, son corps est plutôt musclé, après tout la baston, ça forge un homme, et apparemment, il a un joli cul le con.

Mental

-Eddy ! Les flics sont là ! Laisse tomber on se barre !
-T’as de la chance que les flics soient là sinon t’aurais fini la gueule dans le caniveau fils de p*te !
Jetant la demie queue de billard qu’il utilisait dans le caniveau, il commença à courir pour rejoindre sa moto. Départ en trombe, il passa devant les voitures des officiers en leur faisant un doigt.
- Niquez vous flics de mes deux !

De par son affiliation avec les gangs et son statut de criminel multirécidiviste aux yeux de la lois. Le petit Eddy ne peut, sans trop de surprise, pas du tout blairer le gouvernement, les policiers, et la loi et l’autorité qu’ils représentent. De fait, si il se fait attraper par la police pour un quelconque crime, ce dernier se verra aussi ajouter un refus d’obtempérer et potentiellement un coup de matraque. Chaque arrêt à la case commissariat ne fut pas sans quelques coups de matraques. Il ne finie pour autant qu’une seule fois en prison, une peine de 6mois pour avoir frappé un policier ainsi qu’une amende de 7000dollars. Il avait retenu la leçon, la prochaine fois il ne se fera pas prendre.
Son tempérament lui valu de ne pas trop souffrir dans la prison. En effet, qui voudrait s’attaquer à un teigneux capable de cogner fort et qui de surcroît, se relève à chaque fois qu’il finit au sol. Obstiné et impulsif comme il est, il n’hésite d’ailleurs pas à maintenir sa position même dans une situation défavorable, surtout si c’est pour protéger ses potes. Pour autant il n’est pas totalement inconscient, si le danger devient trop important, il sait galoper aussi bien qu’un pur-sang arabe. Le côté bad-boy plaisant au filles, il prend aussi un malin plaisir à flirter et draguer toutes les minettes qui l’intéressent, ne cherchant cependant pas de relation sérieuse.

Malgré ses grands airs de voyou, Eddy a bel et bien un côté très sympathique pour ses proches, car avant de devenir le voyou qu’il est, Eddy était plutôt un petit garçon pleurnichard au grand coeur. De fait, la mort de son père l’a bouleversé, le laissant dans une déprime immense et ouvrant un vide dans son coeur. Les violences de son beau-père sont venus remplir ce trou de violence et de rancoeur, faisant progressivement sombrer le jeune homme dans la délinquance. Cependant, son malheur ne s’arrêta pas là, et les cris de sa mère en pleurs, lui hurlant de ne plus jamais revenir, couvrit ce qui lui restait de gentillesse dans un véritable coffre fort dont personne n’a la clé. Il reste cependant un garçon passablement agréable pour qui est sympa avec lui et lorsqu’il se retrouve seul, il est bien plus propice à montrer sa gentillesse. Cette gentillesse dépendant fortement de son humeur fait de lui un homme parfois étrangement sympathique , mais ne faisant pas confiance facilement et cachant toujours sa profonde détresse par des masques de rocs. Il lui arrive, lorsqu’il est seul, que des larmes viennent couler sur ses joues, mais ça, il ne le dira jamais. Pour le réconforter dans son malheur, il a heureusement ses potes, qui sont pour lui comme une famille, pas toujours bienveillants, au moins il sait qu’il a leur confiance, et il a lui même énormément confiance en eux, bien qu’ils ne le voient que sous sa facette de grand dur et de dragueur, comme le veux la norme sociale de l’époque.

Histoire

10 mars 1944. La guerre fait rage partout dans le monde. Canan O’Shane, 20ans, n’a pas pas hésité une seconde à s’engager dans la marine et fait voile à bord du USS Colahan vers Pearl Harbor afin d’y rejoindre la flotte américaine du Pacifique. Au même moment, un autre front prend place dans la ville de Glass Shard Beach dans le New Jersey, avec comme soldats une femme, un docteur et des infirmières. Ces deux jeunes gens s’étaient rencontré lorsque Canan fut envoyé à la base militaire de Glass Shard Beach, ville d’origine de Nicole, quelques temps avant de rejoindre l’équipage du destroyer. Une romance se créa, et Canan mis accidentellement Nicole enceinte avant de partir vers le Pacifique, scellant un obligatoire mariage pour les mœurs de l’époque. La rude bataille qu’était l’accouchement durait depuis déjà 14h quand elle arriva à sa conclusion. Nicole Thompson, alors âgée de 18ans, accoucha d’un magnifique bébé : Edward O’Shane était né.
Grandissant dans sa ville natale, dans une famille presque aimante. Son père était, malgré son passé de soldat, un homme peu strict, très cool et complice avec son fils, car bien qu’il ne l’ai jamais désiré, il ne pouvait s’empêcher d’être heureux face à ce petit bout d’homme, de plus, son amour pour Nicole était réel. Cette dernière, elle, s’efforçait d’être aimante, mais n’avait jamais voulu du petit, elle ne se sentait pas prête pour être mère si jeune, ce qui se traduisit à l’égard de l’enfant par une attitude stricte et un dédain ressortant lorsqu’elle était en colère. Malgré ceci, Edward, alors un enfant modèle, enthousiaste et intelligent, vécu une enfance heureuse. Allant à la plage régulièrement, explorant les grottes qui la jonchait, adorait grimper sur la moto de son père et faire un tour avec lui, il se rendait aussi à quelques occasions chez ses grands-parents paternels, originaire d’une petite bourgade dans l’Oregon portant le nom de Gravity Falls. Il aimait ses grands-parents et leur maison, une assez grande maison à côté d’une voie de chemin de fer, pleine de recoins et de vieilles affaires, il fouillait à chaque fois qu’il venait, cherchant des trésors. De plus, il jura avoir vu des sortes de petites créatures noires en forme de boule se balader dans les murs et au plafond, mais sa mère mis ceci sur le compte de son imagination débordante et se vexa quand son père soutint les dires du petit garçon, disant qu’il les avait vu aussi. Elle s’énerva, n’aimant pas être tournée au ridicule, et Edward se souvient bien avoir passé la soirée avec son papy et sa mamie car ses parents se disputaient, il se sentait coupable. C’étaient d’ailleurs la dernière fois qu’il voyait ses grands-parents.
-Alors c’est vrai Eddy ? Tu t’en vas ?
-Oui...comme mon papa est mort maman s’est trouvé un nouveau mari… donc on part à Philadelphie…
-C’est pas drôle pour toi...tu me promets que tu reviendras.. ?
-Oui...je reviendrai, promis.
-Prend bien soin de toi hein…
-Toi aussi.
En effet, en 1956 Canan O’Shane parti pour le Viêt Nam dans une base visant à assoir la présence américaine dans le Pacifique et mourut un an plus tard tué lors d’une insurrection Viet Cong. La mort de son père fit énormément de mal au petit garçon qu’il était. De plus, sa mère ayant trompé son père avec un autre un homme pendant sa période au Viêt Nam se remaria juste après son décès, et décida d’emménager avec lui, éloignant son fils déjà brisé de ses amis. Sa mère revendit toutes les affaires appartenant à son père afin de se faire de l’argent, à l’exception de sa moto, une Harley Davidson Fl Hydra Glide de 1952, que le beau-père aux tendances alcoolique, nommé Nate Curtis, garda pour lui malgré les plaintes de Eddy. En effet cette moto appartenait à son père, et pour lui, son beau-père n’avait aucun droit de l’utiliser, c’était des souvenirs, c’étais tout ce qu’il restait de son père. La descente aux enfers commença dès son arrivée à Philadelphie, le jeune garçon s’étant renfermé après ces mésaventures, il commença à se faire battre par Nate lors de ses colères d’ivrogne, sans que sa mère ne fasse rien, toujours seul dans son école, incapable de s’ouvrir et de se faire des amis, il finit rapidement en victime toute désignée pour les racailles. Jusqu’au jour ou un des voyous le rackettant eu la mauvaise idée d’insulter son défunt père. C’était sa première bagarre, et elle était réussie. La pauvre victime qu’il était avait pété le nez d’un des voyous et frapper deux autres violemment, les laissant tous au sol. Sa mère fut convoqué à l’école et il manqua d’être viré, une fois à la maison, Nate le frappa de toutes ses forces et il fut privé de dîner. Cependant il remarqua une chose. Pendant le court moment ou il avait eu le dessus sur les racailles, il ne pensait à rien d’autre qu’à la violence, et sa profonde tristesse disparu. Il avait découvert un plaisir dans la violence, une façon d’oublier, de se changer les idées.
Il était devenu le prédateur.
Sa situation empira au fur et à mesure du temps qui passait, sa force fit venir à lui des amis, jamais ils ne comprendraient sa raison d’être, mais au moins étaient-ils sympathiques. Il n’était plus seul, avec la force venait le respect, et tout ses amis les respectait. A ses 16ans, il rejoignait un gang, adoptant alors un style greaser, et achetant un couteau à cran d’arrêt. Il avait trouvé sa place. Il était entouré de rebuts de la société, cherchant à s’amuser en transgressant tout ce qui pouvait l’être, il transcendait sa condition. Il décrocha des cours, son rythme de vie changea, désormais il se battait régulièrement, et l’utilisation du couteau s’avéra être un vrai plaisir pour lui, au détour d’une ruelle ou à la sortie d’un bar, tout les prétextes étaient bons pour se battre et voler des gens avant de grimper à l’arrière de la moto d’un pote pour s’enfuir. Dès qu’il était en dehors de chez lui, le monde lui appartenait,mais une fois à la maison, la routine reprenait. Nate le frappait, sa mère restait la sans rien faire. Les coups de Nate faisaient moins mal qu’avant, Eddy avait changé, il avait grandi, il était plus fort maintenant, mais c’est mentalement qu’il ne pouvait rien faire.

-Alors c’est ça ? T’as fais ton choix petit con ?
-Tu vas me rendre la putain de moto de mon père Nate. J’ai 18ans, elle m’appartient de droit.
-Ton fils de p*te de père t’as pas bien éduqué à ce que je vois merdeux !
A ces mots, Eddy vit rouge. Une bouteille éclata sur la crâne du beau-père, et une pluie de coups s’abattit répétitivement sur le pauvre homme. C’est les poings en sang, les clés de la moto en main, et dans les pleurs et cris de sa mère lui hurlant de ne plus jamais revenir qu’il quitta son domicile. Des larmes coulait le long de ses joues. Un coup de kick-starter, il regardait une dernière fois sa maison, et parti chez un de ses amis.
Les trois années suivantes furent bien pire que celles d’avant, afin de gagner de l’argent, il s’essaya a la mécanique mais ne fis pas long feu, et au final, il fit à quelques reprises des combats illégaux. Sa vie se résumait à traîner dans les bars ou dans les squats, provoquer n’importe quel inconnu qui ne lui plaisait pas, pour cause, il déclencha un grosse bagarre dans un pub, si bien que la police intervint et l’arrêta, mais dans sa tempête d’adrénaline, il finit par cogner l’un des policiers si violemment que le pauvre passa un agréable séjour à l’hôpital. De son côté, il purgea une peine de 6mois de prison avec une amende de 7000dollars. La prison n’était pas l’environnement rêvé mais cela ne l’empêcha pas de marquer violemment son territoire, et quiconque venait le faire chier en avait pour son argent. Au moins à sa sortie, il avait retenu la leçon : la prochaine fois, personne ne l’attrapera.
Son destin était tout tracé, mais quelque chose vint bouleverser son avenir. Un soir, sortant d’un bar, il vit un inconnu trifouiller quelques choses dans une ruelle. N’écoutant que son instinct, il se décida à racketter cet étrange personnage. Il s’approcha, quand en un éclair, l’inconnu regarda dans sa direction, laissant apparaître deux yeux violets brillants. Automatiquement, Eddy fut pris de vertiges et vomis. L’inconnu ria, et disparu instantanément dans l’ombre, laissant derrière lui un unique papier. Une fois ses esprits repris, le voyou récupéra le papier, et retourna dans une planque de son gang. Troublé par ce qui lui était arrivé, il observa le papier laissé par l’inconnu : dessus était écrit en gros et entouré de rouge « Gravity Falls ». Il connaissait cet endroit. Comme pris par une pulsion, il enfila ses gants, mis ses lunettes, et parti en direction de la ville. Il ne savait pas pourquoi il y allait, peut être par nostalgie ? Par pure curiosité ? Peu importe la raison, ses tripes lui disait qu’il devait y aller, et ce par tout les moyens. Après plusieurs jours de bécane quasiment non stop, il approchait enfin de Gravity Falls. Roulant à toute vitesse sur la route, il repensait à son passé, à son père, à ses grands-parents, il allait les revoir après 10ans de silence, il avait bien changé depuis, eux aussi sans doutes, il ne souvenait pas de la route précise, mais il reconnaîtrait leur maison entre mille. La nuit tombait, il devait arriver là-bas, il avait enchaîné les nuits blanches, il devait impérativement se reposer, ses yeux commençaient à se fermer quand un flash lumineux survint et l’éblouis. Il freina aussi sec, dérapant et manquant de tomber, il cacha ses yeux avec son bras, le temps que ces derniers s’adaptent à la luminosité. Il resta bouche bée face à ce spectacle. Il faisait jour. Il fixa le ciel l’air incompréhensif, quand un rire se fit entendre derrière lui. Il tourna la tête : rien.
-Putain je deviens fou ou quoi ?
Il regardait tout autour de lui mais dans son champ de vision ne se trouvait que la route et la forêt. Au quart de tour, il relança sa Harley et traça son chemin aussi vite que possible. Que s’était-il passé ? Était-il devenu taré ? Avait-il besoin de repos à ce point ? Une chose était sûre. Il allait se dépêcher de retourner chez ses grands-parents. Arrivant dans la ville, il trouvait les constructions fort étrange, les gens aussi d’ailleurs, tous étaient habillés de manière si bizarre. Mais ce qui le choqua le plus, c’était les voitures, les modèles qu’il voyait ne lui disait rien du tout, pourtant il s’y connaissait le bougre. L’atmosphère était si étrange, la ville elle même dégageait quelque chose de malsain. Il arriva devant la maison de ses grands parents. La ligne de chemin de fer n’existait presque plus, seuls quelques rails persistaient à rester, et la maison, semblait avoir été abandonnée depuis des décennies. Pas de doute, il était arrivé à l’endroit ou il voulait aller, il gara sa bécane, et entra par une fenêtre déjà brisée. La maison tenait debout, mais la majeure partie de ce qui se trouvait à l’intérieur était brisé, explosé, répandu sur le sol. Des papiers, des journaux, des éclats de verres, il se baissa, pris un journal qui se trouvait par terre et regarda la date. 1983. Un autre. 1976. Un troisième. 1985. Il se releva, fis quelques pas, et se laissa tomber dans ce qu’il restait d’un fauteuil. Tremblant, il sortit une cigarette de son paquet et l’alluma. Trois clopes plus tard, un hurlement venu du plus profond de ses poumons résonna dans la maison.

Quelques lignes sur vous

►Votre pseudo? Kezeno
►Ton âge? 17ans
►Comment as-tu trouvé ce forum? Dududu recherche google dududu
►Qu'en penses-tu? Du feu de dieu!
►Des questions ou des remarques? Smeh
►Un double compte? Si oui, lequel?