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In my mind I'm a Queen of a kingdom of Darkness | Solo
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In my mind I'm a Queen of a kingdom of Darkness

But if my story was not what it is, it would not be the case.

#660000



± 1827 mots

∑ Inventaire

...

Si vous me réduisez au désespoir, je vous avertis qu’une femme en cet état est capable de tout.
— Molière


Il y a pas mal de personnes qui aimeraient sans doute voir à quoi ça ressemble, dans ta tête. Ce qu'il peut bien se passer. Ce que tu pense. Ce que tu ressens. Tu entretiens un certain mystère. Les gens ne savent généralement pas quoi penser de toi, mis à part les classiques "elle est étrange", "elle est violente", "elle est pas mal", "elle fait flipper", "c'est pas un vampire ?"... Qu'est-ce qu'ils penseraient, en voyant l'état délabré de ton esprit ? Ils ne sauraient sans doute pas quoi dire. Il était à l'image de ce que tu ressentais au plus profond de toi. Il était dépourvu de couleurs. Enfin, il était sensé l'être. Tu as vécu pas mal de choses qui t'on changé, que ce soit en bien ou en mal. Ton mindscape à été impacté d'un certaine manière. Les roses habituellement noires étaient plus colorée qu'a l'ordinaire. C'était certes du rouge bordeau assez foncé, c'était suffisant pour que tu t’inquiète de l'état de cette fameuse porte. Tu quitta le centre de ton mindscape pour te diriger vers l'espoir. Et tu avais raison de t’en faire. En regardant les chaines de plus près, elles semblaient rouiller et s’effriter légèrement. Et bien entendu, la porte, ressemblant à s'y méprendre à la "Porte du Paradis" de Florence, s'était entrouverte, son doré habituel reprenant le dessus sur le gris argenté. Cela ne voulait dire qu'un chose. Une chose affreuse. Horrible. L'espoir était de nouveau présent. Mais pourquoi ? Comment ? CELA NE SE POUVAIT TOUT SIMPLEMENT PAS. Il fallait tuer cet espoir dans l’œuf avant qu'il ne te fasse encore plus souffrir. Tu devais vérifier ton cœur.

Avant d'aller voir l'état de ton organe "mental" le plus embêtant à contrôler, tu mis en place de nouvelles chaines, plus grosses, et plus solides. L'espoir ne devait pas s'ouvrir. Jamais. Plus jamais. Mais tu ne pu pas fermer ce début d'ouverture. Tu n'avais plus qu'à trouver un moyen détourné pour éviter d'augmenter le problème actuel que tu rencontrais. Maintenant... Retour au centre de ton esprit. Tu n'avais pas ton cœur avec toi, dans ton mindscape. A la place, dans ta poitrine, ne se trouvais qu'un trou béant et une certaine noirceur. Ce qui expliquait assez bien, pourquoi le négatif prenait le pas sur le positif dans ta vie. Une sorte de dissociation de ton toi émotif de ton toi calculateur. Mais encore, ce n'était pas exactement ça. Tu observa le centre de ton esprit. Tu étais la reine ici. Régnant sans merci sur cet endroit. Cependant, il y avait bien quelques recoin que tu n'avais aucunement sous ton contrôle, à ton plus grand désespoir... Ton cœur se trouvait derrière ce trône particulièrement sombre, mais totalement approprié. Il était, lui aussi, bien enchaîné, dans un cocon de glace, et dans une cage à oiseau. Eh bien, pour le coup, tu ne contrôlais pas vraiment l'apparence de ton mindscape, c'est sur. Tu passa ta main entre les barreau et toucha celui-ci. Tu eu un mouvement de recul juste après, ayant comme été brûlée par ce contact. Bon sang, tu détestais vraiment avoir des sentiments de ce genre... Voyons, ce n'était que de l’intérêt, pas de tout autre chose, ce cœur était beaucoup trop à côté de la plaque. Ton cœur.

Mais tu avais suffisamment cerné d'où venait le problème de la porte des espoirs. C'était terriblement frustrant. Avoir des amis après tout ce temps était certes, très plaisant, mais cela s'avérait dangereux pour le piètre équilibre que tu avais instauré dans tes priorités. Mais pourquoi est-ce qu'il y avait également Tris... Hum. Visiblement, c'est déjà l'heure de se réveiller. C'est fou comme le temps passe vite, mine de rien, quand au lieu de cauchemarder, on se balade dans son mindscape. Très bien, tu réfléchirais à tout ça plus tard. Pour l'instant, laissons les choses en suspend, ce serait mieux pour tout le monde. Maintenant que la souveraine n'était plus là, les ombres pouvaient reprendre leur droit sur le mindscape. Comme quoi, le portail des peur s'ouvrait en grand et les eaux sombres des cauchemars ne se déchaînaient que quand elle n'était pas là pour le voir, à croire qu'elles ne voulaient pas se risquer à croiser la maîtresse de ce lieu quand elle était capable de les renvoyer paître temporairement à leurs lieux respectif. Cependant, elles gardaient bien a l'esprit, que dans leurs lieux respectif, elle n'avait aucun pouvoir sur elles. Les déboires d'un esprit brisé et détraqué par la vie.

Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir ; l'excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l'âme naufragée qui n'ose plus croire.
— Julien Green
Te voilà à nouveau ici, après pas mal de temps. Le paysage à changé, encore une fois. L'air à l'air plus lourd et plus noir. Une certaine brume sombre opaque est omniprésente dans l'air. Ton cœur est de nouveau noir comme du charbon à travers la glace. En faisant bien attention, tu vois quelques ombres du coins de l’œil, mais elle ne restent pas dans ton champs de vision, sans doute pour éviter de se retrouver enfermé dans leurs domaines. Et ça t'allais parfaitement. Tu connaissais très bien leur existence, à ses ombres. Et il faudrait qu'elle ne l'oublient pas. Tu ne pouvais pas les faire disparaître. Elles n'étaient que la matérialisation de tes troubles de stress post traumatique. Et ça expliquait plutôt bien pourquoi tes peurs ne pouvaient pas être enfermées totalement. Au moindre contact avec quelque chose qui te rappelais ce que tu avais vécu, le portail s'ouvrait. Du moins, c'est comme ça que tu t’imageais tes crises d'angoisses dans ton mindscape. Tu te mis en chemin pour aller voir l'état de la porte qui tu posais problème il y a quelques mois. Maintenant que tu avais eu une révélation en Egypte, les choses avaient changées. Et peut-être pas pour le mieux d'un point de vue des autres. Mais pour toi, c'était parfait. Une véritable aubaine. Une épine en moins dans le pied.

Tu t'arrêta devant la porte. Hum, c'était bien ce qu'il te semblais. Elle c'était refermée. Et avait terriblement noirci. Elle semblait même s’effriter a certains endroits... Eh. Tu esquissa un sourire terriblement... fou. Tu leva une main, et en un seul geste, la porte ne devint que cendres et poussières. Puis finalement, tu baissa les bras, et les leva en te concentrant pour... Faire apparaître une nouvelle porte. Mais celle-ci était faite d'un noir de jais particulièrement sombre. Mais cette fois, c'est "La Porte de l'Enfer" de Rodin qui prenait place dans ce mindscape. Ta culture avait vraiment de drôle manière de ressortir, dans cet endroit... Tu ne saurait dire si cela était devenu la porte du désespoir, ou bien d'un espoir terriblement malsain. Peut-être les deux, qui sait. Même ton esprit te semblais un peu mystérieux sur les bords. Tu t'en alla voir les autres lieux de ton esprit, après avoir regardé une dernière fois avec satisfaction ce nouveau monument. Le lieu suivant était la mer des cauchemars, surplombé par le pont des rêves terriblement endommagé, les planches pouvant céder à tous moments. Un peu comme une mauvaise blague, sans doute. Tes rêves ne sont pas assez forts pour supporter du poids sur leurs bois déjà très fragile. Ce serait le meilleur moyen de sombrer dans tes cauchemars. Comme ça. Plouf. Ses eaux étaient terriblement sombres. Et en observant de plus près, on pouvait voir des silhouettes particulièrement reconnaissables, dans cette eau.

D'ailleurs, tu nota les changement de ton reflet. Tu n'y avait pas fait attention, mais la noirceur de tes mains s’étendait maintenant jusqu'à tes avants bras. Celle au milieu de ta poitrine c'était agrandie. Et le blanc de tes yeux était à présent noir, et leur contour zébré. Tes cicatrices semblaient dégouliner, également... Ton désespoir suintais à ce point de ta forme mentale ? Well... Tu n'étais plus à ça près. Reine d'un royaume dépravé, tu étais à son image, tout comme il était à la tienne. Tu délaissa les rêves et les cauchemars pour aller voir ta mémoire. Contrairement à l'espoir, l'entrée de ta mémoire était faite de colonnes de marbre blanches et noires. Même s'il te semblait que le blanc était sensé être plus dominant que ça, avant... Tu marcha un moment, observant les nouvelles arches marbrée et les nouveaux souvenirs qui s'y trouvaient. Tu en scella quelques-unes de plus, comme à chaque fois que tu venais ici. Mais celle qui avait eu le pire traitement était bien celle concernant ce... Ne pas y penser. Cette arche était détruite, mais les souvenirs étaient toujours accessible à qui voulait les voirs. Ce n'est pas compliqué de soulever un amas de marbre et se glisser dans les souvenirs les plus sombres de ton existence. Après tout, ils revenaient chaque nuits te retrouver... Tu resta un moment à regarder les souvenirs avec ton père et ta mère. Et tu t'en alla en soupirant. Ce n'est pas en regardant le passé que les choses avancent.

Il ne manquait plus qu'aller jeter un œil au portail des peurs. Qui, cette fois, semblait terriblement bien ouvert, la chaîne l'empêchant de le laisser grand ouvert était plus lâche. Et un peu abîmée. Voire presque cassée. En même temps, tu avais joué avec le feu en touchant ce piano... Mais bon. Tu ne te risquerais pas à t'aventurer dans ce lieu maudit. La plupart de tes peurs bénignes n'était pas insurmontables, tu pouvais les endurer sans problème. Le pire, c'était celles provenant de ton traumatisme. Et qui dit traumatisme, dit généralement impossible à surmonter, même avec tous les efforts du monde possible. On ne les bats pas, on vit avec à chaque instant. Et on espère ne pas faire de crise quand une situation est trop similaire à ce qui a été vécu. Cependant, tu avais quand même fait un bout de chemin, comparé au début... Tu n'avais plus de pertes de conscience où tu faisais du mal et à toi et à tout ceux qui tentaient de t'approcher. Mais le jour où tu pourrais toucher un piano sans être prise de vertige et de nausée n'était certainement pas près d'arriver. Par contre, tu avais vraiment failli craquer, momifiée. Il n'y a rien de plus atroce que d'être incapable de bouger et de devoir endurer ce que l'on va bien pouvoir nous faire. Heureusement que ton esprit était bien trop détraqué pour se braquer tout de suite. La folie à de bons côtés...

Bon, assez traîné, ton mindscape n'a plus besoin de toi pour l'instant. Tu va pouvoir t'en aller.
©linus pour Epicode
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Sam 19 Jan - 23:48
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In my mind I'm a Queen of a kingdom of Darkness

But if my story was not what it is, it would not be the case.

#660033



± 881 mots

∑ Inventaire

...

La plus belle victoire est de vaincre son cœur.
— Jean de La Fontaine


Tu ne sais pas où tu es. Perdue ? Tu sais que c'est un rêve. Tu en as la certitude, oui. Mais tu ne peux pas vraiment agir à ta guise. Tu marche dans un couloir plein de portes. Tu entends le rire d'une enfant... Un rire ? Ce rire... Ce ne serait pas... Le tiens ? Celui que tu avais étant enfant ? Cela remontait à loin... Oui, très loin que tu n'avais pas rit d'une manière aussi... légère. En était seulement encore capable, aujourd'hui ? Tu n'en étais pas sure. Une porte s'ouvre à ta droite. Tu t'y engouffre, et tu te retrouve dans un labyrinthe fait de rosiers. Tu entrevois une enfant courir dans un des couloir. tu décide de la suivre. Tu décide de te suivre. Tu te demandais bien où ton toi enfant voulait t'emmener. Tu marcha un moment sans voir le bout de ce labyrinthe, observant les roses colorées des murs. Tu avais l'impression d'être suivie, mais en te retournant, tu ne vis rien de spécial. Curieux... Enfin. Tu continua jusqu'à déboucher sur une fontaine dans cet endroit si étrange. Pourquoi ton rêve était-il aussi particulier ? Tu te vis assise sur le rebord de l'édifice, en train de tremper tes pieds dedans en sifflotant joyeusement. Quand elle se retourna, elle fit un sourire et disparu soudainement.

Tu avais comme l'intuition que tu devais aller dans l'eau. Tu t'approcha, enjamba les pierres, et plongea dans la fontaine. Te voilà dans un océan plutôt lumineux. Tu nagea vers la surface de l'eau et sorti... D'une flaque d'eau sur un sol goudronné. Tu avais l'impression d'être Alice, mais dans une version bien plus étrange encore. Y avait-il un message particulier à comprendre de ce rêve ? Peut-être que tu finirais pas le savoir. Tu croisa des ombres sensée représenter des personnes. Puis dans la foule, sous la pluie battante, tu te vis, adolescente, marcher simplement. Tu chercha à la rejoindre, mais elle disparu entre deux mouvement de foule. Cela devenait frustrant... Un flash et un bruit de klaxon plus tard qui t'éblouis, te voilà dans un jardin, sous le soleil. Quoi encore ?... Tu regarda... Une nouvelle copie de toi, allongée dans l'herbe, des fleurs dans les cheveux, l'air serein. Elle semblait... Heureuse ? Épanouie ? Tout ce que tu es et que tu ne seras jamais. Plus jamais. A quoi ça sert, le bonheur ? Est-ce que ça existe vraiment ? C'est une illusion, pas vrai ? La vie n'a déjà pas de sens, alors le reste non plus... Le ciel s'assombris soudainement, le vent se lève. Ton double semble souffrir atrocement, une noirceur partant de son cœur gagnant peu a peu tout son corps. Et elle... se brise. Tu entends un rire sinistre derrière toi. Tu te retourne, et vois ton double le plus malsain, dans ton ombre. Sans doute la représentation de ta folie.

Elle pointe quelque chose du doigt, et tu vois chacune de parties de toi que tu as croisé jusqu'ici. Leurs couleurs se fanent et elles disparaissent progressivement. L'ombre de toi même te demande alors...

« Es-tu satisfaite de ce que tu es devenue ? »

Il n'y a plus de paysage, tu es dans un lieu neutre, gris. Dans sa phrase, toutes les voix des autres toi étaient mêlées. Tu réfléchis un instant. Pourquoi te posais-t-elle cette question, alors tu connaissais la réponse ? C'était à n'y rien comprendre. Ton esprit voulais te donner une leçon ? Il voulait te faire regretter tes choix ? Il te mettais face à tes erreurs ? Te testais-t-il ? Tu esquissa un sourire de pure folie en regardant ton toi. Tu leva la main bien haut. Puis tu la plongea soudainement dans ta poitrine, arrachant sans hésiter ce qui se trouvait en son sein. Ton cœur. Palpitant, bien au creux de ta main.

« ÉVIDEMMENT ! »

Elle disparu dans un flash, et tu quitta cet endroit neutre pour te retrouver au centre de ton mindscape. Il y avait eu comme une complainte dans l'air, qui s’estompa aussi vite que tu eu l'impression que tu avais rêvé. Bien, et maintenant, qu'allais-tu faire de ton cœur où une noirceur était présente en son centre. Oh, oui, pourquoi ne pas faire ça. Tu fais apparaître une cage où tu le glissa, enchaîné, inaccessible. Tu irais bien mieux sans ça pour obscurcir ton but. Qui a besoin de sentiments, vraiment ? Tu n'en avais pas tant besoin que ça. Tu pouvais les réprimer, mais pas les faire disparaître, malheureusement. Tu allais devoir le laisser là et faire en sorte qu'il ne bouge plus jamais de cette place que tu lui avais trouvé dans ton mindscape. Ce rêve n'avait que raffermi ta froideur, et encore plus démontré ta folie. Est-ce un signe, ou bien un avertissement que le destin t'avais envoyé ? Eh, qui sait... Et puis tu t'en fichais. Tu avais fait ton choix. Qu'il soit bon ou mauvais, tu le suivrais. Bon, avec tout ça, espérons que tu sois suffisamment reposée pour la rentrée...
©linus pour Epicode
Sans
Sam 19 Jan - 23:48
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